Road trip en Nouvelle-Zélande
- Clara Naudot
- 17 mai
- 7 min de lecture


Impossible de rester indifférent face aux paysages de la Nouvelle-Zélande. Entre lacs turquoise, sommets majestueux et nuits passées au milieu de nulle part, ce road trip restera gravé longtemps. Nous vous emmenons avec nous...
Infos utiles avant de partir en Nouvelle-Zélande
Avant de poser le pied en Nouvelle-Zélande, quelques formalités sont à connaître : toutes les infos sont à jour sur le site du gouvernement français.
Le NZeTA (New Zealand Electronic Travel Authority) : c’est une autorisation électronique obligatoire (un visa) pour entrer sur le territoire. Elle se demande en ligne et coûte environ 10 €.
La taxe IVL (International Visitor Conservation and Tourism Levy) : elle est facturée en même temps que le NZeTA, elle coûte environ 55 € et sert à financer la protection de l’environnement ainsi que l’entretien des infrastructures touristiques du pays.
⚠️ Sans ces deux démarches, vous ne pourrez pas entrer en Nouvelle-Zélande, donc pensez à les faire quelques jours avant votre départ !
Jour 1 :
Après de longues heures de vol, nous atterrissons enfin à Christchurch, porte d’entrée de notre aventure néo-zélandaise. Fatiguées mais excitées, nous récupérons nos sacs et nous filons en direction de notre Airbnb, situé tout près de l’aéroport.
Jour 2 :
Après une bonne nuit de repos, nous quittons Christchurch, direction l’aventure ! Nous récupérons notre maison sur roues : une voiture aménagée avec un lit à l’arrière. Et franchement, c’est l’un des meilleurs choix que nous ayons faits pour ce voyage. Niveau budget, liberté et expérience, cette voiture coche toutes les cases. Vous verrez au fil du récit que nous avons dormi dans des endroits juste magiques.

Mais avant de prendre la route, nous nous sommes arrêtées pour faire un gros plein de courses. En Nouvelle-Zélande, les supermarchés ne sont pas toujours évidents à trouver selon les zones, alors mieux vaut prévoir un bon stock dès le départ.
Direction ensuite le Lake Tekapo, à environ trois heures de route. Premier choc visuel : ce bleu turquoise, bordé de montagnes et d’une petite chapelle emblématique, la Church of the Good Shepherd. Nous ne nous y sommes pas attardées trop longtemps, car nous voulions surtout arriver tôt à notre spot de camping du soir : la Lake Pukaki Reserve.
Et là… waouh !! Le genre d’endroit où tu te dis : « c’est pas possible, je vais vraiment dormir ici ? ». Le lac, le calme… une vraie carte postale. Le spot est très prisé, donc il faut arriver tôt. Nous sommes arrivées vers 16h/17h et c’était déjà bien rempli. Nous avons malgré tout réussi à nous garer, et c’était parfait pour une première nuit en mode camping sauvage.
Petite astuce pratique : pour tous nos campements en Nouvelle-Zélande, nous avons utilisé l’application CamperMate. Un indispensable pour les road-trippers ! Elle permet de trouver facilement des campings gratuits ou payants, avec les avis, les équipements et même des infos utiles sur les douches, points d’eau...
Jour 3 :
Réveil matinal au bord du Lake Pukaki, un petit-déj rapide, et c’est déjà l’heure de reprendre la route: direction le Mont Cook, l’un des incontournables de l’île du Sud. Nous avons environ une heure de route jusqu’au point de départ de la rando.
Nous garons notre voiture au White Horse Hill Campground, point de départ de la fameuse Hooker Valley Track. Cette randonnée mène jusqu’a Hooker Lake, un lac spectaculaire niché au pied du Mont Cook. Comptez environ 3 heures aller-retour, mais rassurez-vous: c’est une balade plutôt facile, avec très peu de dénivelé.
Le sentier est magnifique, des ponts suspendus, des rivières turquoise et des paysages à couper le souffle, enfin... presque.
Ce jour-là, le brouillard et une pluie fine se sont invités à la fête, nous cachant complètement la vue sur le Mont Cook. Malgré cela, l’ambiance brumeuse avait un véritable charme et la balade reste un excellent souvenir.

Mais la vraie aventure du jour… c’était au retour. En remontant dans la voiture : rien. Silence total. Plus de batterie. Et là, nous comprenons : nous avions laissé les phares allumés pendant les trois heures de randonnée… Erreur de débutantes, mais avec une vieille voiture, il fallait penser à les éteindre manuellement.
Grosse galère : la ville la plus proche est à des kilomètres. Nous avons donc fait le tour complet du parking, en mode « quelqu’un aurait des câbles, par hasard ? ». Et là, miracle : une voyageuse française nous répond « oui ! ». Elle nous a littéralement sauvé le séjour.
Autant vous dire qu’après ça, nous avons fait très attention à ne plus jamais oublier les phares allumés. Vraiment… jamais.
Après cette péripétie, nous avons repris la route pour environ deux heures jusqu’à notre spot pour la nuit : Red Bridge Reserve, un petit coin tranquille, parfait pour nous remettre de nos émotions et terminer la journée en douceur.
Jour 4 :
Ce matin-là, réveil aux aurores. Nous quittons le Red Bridge Reserve alors qu’il fait encore nuit, direction l’une des randonnées les plus emblématiques (et les plus exigeantes) de l’île du Sud : Roys Peak.
Le point de départ se trouve à vingt minutes de route du campement, et nous tenions absolument à commencer la randonnée avant le lever du soleil. L’idée : profiter des couleurs dorées sur les sommets et éviter la foule, car c’est un sentier très fréquenté.
Et là… nous en avons bavé : 15 kilomètres de marche, 1 000 mètres de dénivelé positif, une pente constante et peu de répit. C’est clairement la randonnée la plus difficile que nous ayons faite pendant le voyage, et elle n’est pas à prendre à la légère. Mais une fois arrivées au sommet… waouh. Le spectacle est tout simplement époustouflant : vue panoramique sur le lac Wanaka.
Petit conseil : pensez à emporter une veste bien chaude, car là-haut, il fait nettement plus froid, même quand il fait beau en bas.

Après cette grosse randonnée, nous reprenons la route pour environ quarante minutes. Nous nous installons pour la nuit au Crown Range Road Summit Carpark, un campement super atypique perché en plein cœur des montagnes.
L’endroit est presque irréel : nous sommes littéralement entourées de sommets, avec une vue dégagée incroyable, loin de tout. Et cerise sur le gâteau : nous avons eu droit à un coucher de soleil magique.

Jour 5 :
Après plusieurs jours bien remplis entre route, randonnées et nuits en pleine nature, nous posons nos sacs à Queenstown pour une journée plus chill. Gros coup de cœur pour cette ville ! Entourée de montagnes et bordée par le lac Wakatipu, elle dégage une ambiance à la fois paisible et vivante, presque alpine, mais avec ce petit charme néo-zélandais en plus.

Nous avons adoré nous balader dans le centre-ville, plein de petits commerces, de cafés et de boutiques locales. Il y a une vraie douceur de vivre ici, et malgré sa popularité, la ville garde une atmosphère super accueillante et détendue.
Nous nous sommes offert une petite pause bien méritée en terrasse, avec un verre dans un bar, à observer les gens, les montagnes au loin, et simplement profiter du moment. Nous en avons aussi profité pour goûter le vin rouge local, une belle découverte.
Évidemment, nous avons aussi pris le temps d’acheter quelques souvenirs, histoire de ramener un bout de cette aventure avec nous.
Jour 6 :
Ce jour-là, nous avions initialement prévu de faire la fameuse randonnée Ben Lomond, connue pour sa difficulté et ses vues à couper le souffle. Mais après plusieurs jours bien intenses (coucou Roys Peak), la fatigue a commencé à se faire sentir. Nous avons donc décidé de lever un peu le pied et de modifier nos plans.

À la place, nous sommes parties pour une randonnée plus accessible : le Mont Crichton Loop Track. Une boucle sympa de 2 à 3 heures aller-retour, pas trop technique, qui nous a permis de prendre l’air sans forcer. Ce n’est clairement pas la rando la plus marquante du séjour, mais elle nous a fait du bien, et parfois, c’est tout ce qu’il faut !
Après cela, nous nous sommes posées tranquillement au bord d’un lac, un petit café bien mérité à la main, à simplement profiter du calme et du paysage. Ces petits moments de pause, c’est aussi ce qui rend un road trip vraiment équilibré.
En fin d’après-midi, nous avons repris la route en direction de notre campement du soir : le Lumsden Parking Area, un spot pratique pour poursuivre notre itinéraire le lendemain.
Jour 7 :
Ce matin-là, nous partons en direction de l’un des coins les plus sauvages que nous ayons visités pendant notre road trip : le Lac Marian. Nous faisons environ deux heures de route pour nous y rendre, traversant des paysages de plus en plus reculés, jusqu’à perdre complètement le réseau. Dès notre arrivée, nous sentons que nous entrons dans une autre ambiance : plus de bruit, juste la nature à l’état pur.
Nous démarrons la randonnée en longeant quelques superbes petits cours d’eau et des cascades, ce qui donne l’impression d’une balade plutôt douce… mais c’est une fausse impression. Très vite, nous nous enfonçons dans une forêt dense, et là commence une montée quasi continue à travers racines, rochers et troncs d’arbres.
Par moments, nous nous demandons franchement si nous sommes sur le bon chemin, Mais heureusement, nous apercevons de temps en temps de petits signes et balises qui nous rassurent et nous confirment que nous sommes bien sur la bonne voie.
Après environ trois kilomètres de montée (comptez 1h30 à 2h selon votre rythme), nous débouchons enfin sur le Lac Marian. Et là… c’est le choc visuel et sonore. Pas un bruit, juste ce lac parfaitement calme, cerné de montagnes abruptes et de forêt profonde. Nous nous retrouvons seuls au monde, dans un décor aussi impressionnant que paisible.
Un moment suspendu, où la difficulté de la montée s’efface vite face à la beauté brute du lieu.

Après cette randonnée, nous reprenons directement la route, car il faut bien commencer à remonter vers Christchurch, où notre avion nous attendait deux jours plus tard. Nous savions que nous avions près de dix heures de route devant nous, alors nous avons décidé de profiter de notre bonne forme du moment pour avancer un maximum.
Contre toute attente, nous n’étions même pas fatiguées, alors nous avons roulé pendant environ sept heures, traversant une bonne partie de l’île sans trop nous en rendre compte. En fin de journée, nous nous sommes arrêtées dans un campement trouvé sur le chemin, histoire de faire une pause bien méritée.
Le reste de la route jusqu’à Christchurch, nous l’avons gardé pour le lendemain matin, de quoi terminer le road trip en douceur.
Conclusion
Nous ne nous attendions pas à être autant émerveillées. La Nouvelle-Zélande, c’est une claque visuelle au quotidien. Si vous aimez les grands espaces, les lacs incroyables et les randonnées inoubliables, vous allez adorer autant que nous !!!
Commentaires